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      (Guy, si tu crois que mon témoignage-biographie n’est pas approprié, ou dans la mauvaise case, n’hésite pas à me faire signe stp. Merci! 😃)

      31 août 2024

      Bonjour à toi, cher lecteur,

      Ce mot “lecteur” englobant toute personne humaine en capacité de cerveau et de lire 😉 . Je suis de la vieille école et je ne vois pas l’intérêt d’alourdir un texte par du chichi d’ego. Se sentir abandonnique, rejet, pour une écriture traditionnelle ne relève pas d’une mode patriarcale millénaire mais d’un sentiment, peut-être imposé?, dont le seul but serait de travestir le fondement humain? Prend-t-on le temps parfois d’analyser d’où nous viennnent nos convictions profondes?

      Quand même particulier de me sentir obligée d’amorcer un historique par cette précision pour ne froisser personne…

      Quand on y pense, l’Énergie n’a pas de sexe. Elle est vibrations et chacune se met en résonnance avec ce qui est le plus signifiant pour les besoins du “being now”.

      La table étant mise sur mon humanité inclusive et universelle, tu as déjà un aperçu du pourquoi j’accorde ma confiance à notre ami Guy… du pourquoi je me suis intéressée à lui et ses nombreuses publications; et ce qui va suivre te convaincra, je pense bien, de… comment dire… certaines bizarreries autoritaires.

      Popcorn est prêt? Tu as un bon café bien chaud et réconfortant? Parfait, allons-y!

      Je suis née en 1969. Ouais, la fameuse année! Lol.

      Ma mère fait partie d’une fratrie de quatre enfants. Sa mère, donc ma grand-mère, est “décédée” lorsque ma mère avait cinq ans. Rien d’original à date. Tu vas comprendre pourquoi je précise “ma” grand-mère bientôt. En fait, il y a la version officielle où elle serait disparue un certain soir sur l’heure du souper, après le retour de l’école du plus vieux. Elle n’a jamais été retrouvée. Quelques indices indiquent qu’elle se serait réfugiée dans une résidence ou une autre. À l’époque, de ce que j’ai compris, une résidence signifiait un couvent ou une maison gérée par des religieuses. Ou à l’inverse, par des religieux pour les hommes. Aucune preuve ni événement n’y confirme sa présence.

      La vérité serait cependant plus proche d’un meurtre. Commis par son mari. Ma mère m’avouera du bout des lèvres, extrêmement mal-à-l’aise sur sa chaise, que la situation familiale… elle n’a jamais pu finir sa phrase, en larmes, en désarroi, encore après tant d’années.

      Trois ans plus tard, après ses huit ans, ma mère commencera à subir son père. Dans l’alcool (? incertain), dans la violence, dans l’avilissement.

      Parenthèses si tu permets. Pour toute famille où se vivent des violences et abus sexuels, généralement, il n’y a qu’un seul enfant qui est “choisi”. C’est un détail important. J’y reviendrai.

      À l’âge de 13 ans, elle accouche d’un garçon nommé Pierre.

      Je ferai mon arrivée un an plus tard. Nous sommes tous les deux nés en mars.

      Lorsque la question se pose sur le sort de ses deux jeunes soeurs, ma mère répondra qu’elles étaient trop jeunes pour tomber enceintes… La plus jeune décèdera dans des circonstances floues.

      Mon oncle-frère n’arrivera jamais à aborder encore moins avouer qu’il a subi lui aussi ces atrocités.

      Ma Maman refusera de me placer en adoption pendant trois semaines. On lui a cependant fait comprendre qu’étant presque très grande prématurée, ayant toutes les difficultés du monde à me nourrir, et besoin de soins très exigeants, il était impossible pour une fille-mère de 14 ans de subvenir à ses besoins et aux miens. J’étais devenue pour elle, malgré les traumatismes de ma conception, une forme de planche de salut. Pour son âme, son affect et sa survie.

      Nous sommes donc en 1969, comme je disais. Mon oncle-frère réussira un tour de force grâce à l’aide miraculeuse d’une tante. Ils s’enfuiront de la maison et seront pris en charge par l’État pendant un certain temps. Ma mère, hautement psychiatrisée tel que décrit, recevra du largactil et probablement du DES (diéthylstilbestrol), sans compter de puissants benzodiazépines, plusieurs semaines avant son deuxième accouchement. Mon dossier d’adoption et médical, comportant plusieurs pages manuscrites pratiquement impossibles à déchiffrer, je ne peux le confirmer. Connaissant les “études” médicales faites à partir des années ’50 jusque dans les années ’70 selon les données officielles bien sûr, ça laisse peu de place aux doutes. Par contre, le largarctil y est mentionné à au moins deux reprises. Les benzos nommés et fréquencés, au moins durant les trois semaines de tergiversations, de “sois raisonnable”, de “on va te tordre un bras”, … Ainsi que l’inscription d’une naissance secondipare. Ce qui est inhabituel pour un dossier d’adoption des années ’60-70, la confidentialité imposée de l’époque aux enfants adoptés entraînant des falsifications parfois trop poussées.

      En 1992, j’accouche d’une jolie princesse. Anecdote? Contrairement à sa mère née à moins de 36 semaines, elle est née 23 jours en retard! Il faut fournir au Registre civil une copie du baptistère maternel pour l’enregistrement de la nouveau-née.

      C’est ainsi à 23 ans que je découvre “l’erreur”!! Baptisée par ma mère naturelle en avril 1969, j’ai été placée en famille d’accueil en janvier 1971. Officiellement adoptée durant l’été ’73 par la-dite famille. Rebaptisée à ce moment sous le nom de famille légale en… avril ’69! Parrdonnnn!???

      Je commencerai donc mes recherches de la vérité. Pourquoi? Parce que j’en avais un besoin intense et profond pour assumer ma vie. Et pour accepter mes futures découvertes. Sérieusement, je ressens parfois encore de la haine envers mon père, de la gêne, et j’ai toujours cette tracasserie intime qu’ils ne m’ont pas tout dit.

      J’ai fini par entendre parler des projets MK, du réseau mondial, de dissociation, de tortures, tu connais l’énumération je présume.

      Lorsque ma mère dans un état d’apparence normal, acceptait de se raconter, j’ai vite compris qu’elle s’était construit un monde pour survivre. Il ne fallait à aucun prix essayer de la sortir de là. Elle se transformait en bête sauvage apeurée, toutes griffes sorties, les yeux perdus et partout à la fois, vociférant des mots dont on imaginait mal les origines, attaquant l’odieux personnage qui avait osé prononcer les déclencheurs. Avec le recul, parce que j’ignorais les projets MK à l’époque, je réalise les similarités entre sa dissociation et ses crises imprévisibles, déclenchées par certains mots ou attitudes envers elle. Qu’elle interprétait d’une manière incompréhensible et complètement hors propos. Ses tendances à séduire de manière suggestive n’importe quel homme…

      J’ai compris le voile qui passait dans ses yeux, le vide qui y prenait place, les tourments dont elle se souvenait et ceux oubliés mais imprégnés dans son corps et son récit, n’ayant pour seule option que de la laisser seule en sécurité pour qu’elle se refasse une posture par elle-même. Tu imagines à quel point elle a été traumatisée pour en arriver là? J’essaie encore d’effacer ses larmes et les miennes.

      Un élément s’ajoute à mes doutes. Mon oncle-frère. Nous avons échangé à quelques reprises. Et bien que nous avions convenu de nous en tenir à du small-talk, il arrivait parfois qu’il accepte de se confier. Et chaque fois, je voyais chez lui aussi ce voile apparaître, ce discours devenant étranger à sa personnalité, sa voix devenant froide et presque inaccessible, cette dissociation de vécu, ce blocage narratif de certains événements…

      Il a tout de même gardé ses esprits pour m’apprendre que mon retour auprès de ma famille naturelle n’était pas une bonne nouvelle. Ils comprenaient les circonstances de ma naissance, l’instinct naturel de connaître les origines et l’histoire, mais ma présence était celle de trop. J’ai apprécié sa douceur, sa vérité, sa franchise, accepté son histoire. Ce fut pénible mais j’ai respecté et accepté leur secret.

      Rendus ici, la question, c’est : ouin ok mais MK-Ultra??

      Je disais tout à l’heure un seul enfant “choisi” dans une famille abusive… ce n’est pas le cas des familles mk où tous les membres y passent, d’une manière ou d’une autre. Toute ma famille naturelle y a goûté. Plusieurs membres frères et soeurs du paternel sont incapables de raconter leur vécu.

      Ensuite, mon propre vécu, des anomalies constatées, des événements inexplicables, des facultés qui ne me semblent plus aussi naturelles ces derniers temps qu’elles l’étaient dans ma jeunesse.

      La dissociation. J’ai une faculté d’oubli dans certains cas assez particulière. J’ai ce qu’on appelle une mémoire antérograde. Je dois forcer mon mental pour qu’il obtempère à mon besoin de me rappeler. C’est vital. Fie-toi sur moi qu’il a intérêt à se mettre à table!

      La falsification de mes documents officiels et des historiques.

      J’ai donc créché près de deux ans entre l’orphelinat et l’hôpital avant mon départ pour une famille d’accueil. C’était plus que suffisant pour que les membres du personnel hospitalier constatent des lacunes physiques chez moi. Dans mon dossier d’adoption y figurent toutes les interventions médicales subies heure par heure. Deux ans, tu imagines? Exemple : on m’a forcée à boire du lait de vache alors que je le vomissais avant même de l’avaler, on m’a donné des antihistaminiques, on m’a ingurgité des médicaments interdits aux nouveaux-nés, on s’est inquiété du fait que je m’enfargeais dans mon ombre, que je me cognais sur tout ce qui se trouvait devant moi, on a traité de manière démunie un syndrome de sevrage du nouveau-né …

      Ce dernier point explique pourquoi, toute ma vie, j’ai contrôlé d’instinct les prescriptions à caractère d’accoutumance presque sans effort. Les médecins me disaient fréquemment que j’étais leur surprise. Plusieurs choses ne s’expliquaient pas et ils devaient se consulter les uns les autres pour confirmer leur diagnostique et leur confiance en ma capacité.

      Il est maintenant temps d’expliquer d’où viennent ces médicaments. J’ai trois maladies auto-immunes dont une de naissance. Un historique de tumeurs. Deux auto-immunes entraînent à long terme des problèmes cardiaques. J’en fais les frais cette année. Les remèdes m’écoeurent. Je n’en prends plus ou seulement au besoin extrême.

      Pendant six mois, j’ai créché avec une autre petite fille. Une belle métis italiano-québécoise sans aucun lien avec moi. Quelles étaient les chances que je me retrouve dans la même famille qu’elle un an plus tard?

      Cette famille adoptive nous a raconté que nos adoptions ont suivi le décès de leur fille légitime à l’âge de cinq ans. Cette solution avait été suggérée et prise pour aider notre mère adoptive à sortir de son marasme, de sa dépression suite à la perte.

      On nous a dit que ma soeur a été adoptée (arrivée dans la famille) à l’âge d’un an et demi et moi à presque deux ans. Après le décès de Francine, rappelle-toi. Ce qui nous mène en début septembre 1969 pour ma soeur et en janvier 1971 pour moi. Ouin, les chiffres officiels ne correspondent pas. Sauf que Francine est décédée… à la mi-octobre 1969… Oublie l’idée de demander des éclaircissements aux trois frères légitimes. C’est la fermeture totale. On peut se dire qu’étant données les circonstances du décès et les douleurs et les culpabilités, c’est compréhensible. Mais… n’importe quoi d’autres tout aussi difficile à aborder est racontable. Sauf ça.

      On ne m’a jamais expliqué pourquoi ma mère adoptive m’a accueillie au retour de l’école un certain jour de mes 12 ans, en m’intimant que le lendemain, je ne devais pour aucune raison me présenter à la maison, n’y même débarquer chez les voisins trop proches mais pourtant assez loin. Nous vivions en campagne. Autrement, “nous” aurions de très gros problèmes. Deux personnes devaient rencontrer mes parents et je devais bien comprendre à coups de claques si nécessaire que je devais être le plus invisible possible jusqu’au souper. (Bon ça, c’était pas difficile de me sauver des yeux de ma “mère”… 🤭 )

      Cette mère adoptive ne devait pas tout savoir mais elle connaissait forcément une partie de mes origines. On devait falsifier des examens médicaux pour me rendre adoptable et j’en ai eu plusieurs jusqu’en 1975.

      Dernière chose avant de te laisser.

      Si tu connais un peu les projets mentionnés, tu sais que les enfants subissent des traumatismes afin qu’ils développent des capacités, des automatismes, des facultés extra-sensorielles. En ce qui me concerne, j’ai très très peu de souvenirs avant mes 11-12 ans, je peux prédire la santé des autres, je peux parler au nom des autres sans même connaître leur histoire, je peux raconter des événements que je n’ai pas vécus pour peu que j’y porte attention, les animaux n’ont jamais peur de moi et ne m’attaquent jamais non plus, pleins d’événements bizarres qui ne “collent” pas à mon vécu, j’ai une endurance physique que les docs ne s’expliquent pas. J’ai 55 ans et je devrais être morte depuis longtemps.

      Je prends de gros risques à raconter ici. J’espère être crûe et ne pas recevoir de commentaires comme quoi je me raconte des histoires ou autres désagréables. Pas que je ne puisse les entendre mais plutôt parce que ce que j’ai décrit ici ne concerne pas que moi mais toute une famille traumatisée, dont quatre membres ont eu la délicatesse de me parler. Il existe des documents, des photos en dehors de mon dossier personnel. Celle de mon père naturel glace le sang de tout le monde.

      Le temps passe et il est impossible de plus en plus de garder traces des preuves officielles et bien entendu masquées aux yeux de la population régulière. On sait par contre, que les gouvernements ne disent pas la vérité sur ces programmes. Selon eux, les projets ont démarré en 1951 et ont pris officiellement fin en 1964. On découvre de nouvelles preuves certifiées qu’en fait, elles se sont poursuivies au moins jusqu’en 1973. Que l’Institut Mc Gill, la Maison St-Vincent, l’hôpital et la crèche Notre-Dame-de-la-Miséricorde (où je suis née et y ai vécu) entre autres ont servi de lieux de recrutement, d’expériences, et de bases-satellites aux States. Je résume beaucoup, je m’en excuse. Des documents déclassifiés remontent des faits en 1992, 1997-1998 et dans les années 2000 évidemment. La presque majorité des artistes de tous les domaines est affectée.

      Il y a entre deux et 10 millions d’enfants mk à travers le monde.

      Je n’ai aucun combat à faire ni à dévoiler au monde. Je pleure seulement pour que l’humanité redevienne humanité.

      (Je ne m’affiche pas comme une “voyante”, je ne le suis pas et je ne ferai jamais de consultation.)

      Merci cher lecteur pour ta patience d’avoir lu jusqu’ici. Mais surtout pour ton coeur qui m’accompagne durant ta lecture.

      Anjali.

      Vivie 💚

    • #370
      BAHAI Spirituality
      Participant

      Mon Dieu, que dire ! Seulement, peut-être, qu’une connaissance à moi s’en est si bien sortie, qu’elle aide maintenant de multiples personnes à faire de même. Je la recommande donc à quiconque se reconnaît dans cette triste histoire où la bête a pris le dessus sur la raison et la compassion. https://www.amazon.ca/-/fr/stores/author/B009J7Q6S0/about J’ajoute aussi un texte de réflexion sur la sexualité moderne qui sensibilise à ce type de questions, et je félicite Vivi qui a eu le courage de soutenir l’intensité de telles découvertes, souvenirs et aveux. https://bahaispirituality.blogspot.com/2021/05/modern-sexuality.html P.S. Utiliser DeepL pour traduire efficacement : https://www.deepl.com/fr/translator

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    • #537
      Patrick Huet
      Modérateur

      Bonsoir,
      C’est vrai que nous restons sans voix devant un témoignage aussi bouleversant.
      Ce genre de situation ne doit plus jamais se reproduire, et pour cela plus le grand public sera au courant, plus vite nous arriveront à stopper cet enchaînement d’horreurs qui se déroule sur plusieurs générations.

    • #641
      Patrick Huet
      Modérateur

      Pour ceux qui maitrisent bien le sujet de MK-Ultra, serait-il possible d’avoir des informations complémentaires ?
      Notamment des ouvrages qui donnent de vraies sources (de préférence en en français).
      Merci.

    • #720
      BAHAI Spirituality
      Participant

      En cherchant Université McGill, Montréal, par mot-clef, vous arriverez sur des documents déclassifiés.

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